Задания 4. Полное понимание устной речи: интервью
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Ce qui demande à Pascale Poret le plus d’efforts, c’est ...
1) de composer de la musique.
2) de s’entraîner tous les jours à chanter.
3) d’écrire les textes des chansons.
Entretien avec Pascale Poret
Journaliste: Chers auditeurs, bonjour. Aujourd’hui, nous recevons dans nos
studios Pascale Poret, jeune chanteuse parisienne. Malgré son jeune âge, Pascale
se produit depuis de nombreuses années dans les cafés et les cabarets de la capitale
et écrit elle-même ses chansons. En août dernier, elle a chanté pour la première fois
au festival en Allemagne.Vous tournez sur scène depuis plusieurs années. Vous
avez également sorti deux albums, «Sans sucre s’il vous plaît!» en 2006 et
maintenant c’est votre deuxième album «Le Grand Jeu».
Quel est votre parcours?
Pascale Poret: J’ai commencé par étudier le violoncelle à l’âge de huit ans. Puis,
j’ai tout arrêté jusqu’à l’adolescence. Là, j’ai appris à jouer de la guitare, j’écrivais
des chansons en anglais que je chantais dans des bars en bas de chez moi, pour des
amis. Deux ans plus tard, je suis tombée sur un poème de Verlaine, «Il pleure dans
mon coeur» que j’ai mis en musique. C’est là que j’ai basculé vers la chanson à
texte et j’ai changé de langue, j’ai chanté en français.
Journaliste: Dites-moi, Pascale, qu’est-ce qui vous a donné envie de devenir
chanteuse et d’écrire des chansons?
Pascale Poret: Alors il se trouve que je n’ai pas vraiment choisi d’être chanteuse,
c’est arrivé par la force des choses. Donc j’écrivais des chansons, et n’étant pas de
milieu musical, je ne connaissais absolument personne pour les chanter. Donc, il a
fallu que je me mette à chanter pour que ses chansons soient entendues. J’ai
commencé à prendre des cours de chant et de guitare, et à faire des concerts dans
des bars parisiens. Et puis j’ai fait plusieurs enregistrements en studio. Donc pour
moi, être interprête, s’entraîner à chanter tous les jours, ça reste un travail
quotidien difficile, qui demande une certaine discipline que j’ai encore du mal à
tenir parfois, mais par contre, composer et écrire, c’est vraiment un plaisir et un
besoin même.
Journaliste: J’ai lu dans votre biographie que lorsque vous étiez une jeune
adolescente, vous êtes partie étudier près de Brighton. Est-ce que ce séjour en
Angleterre a influencé votre musique, votre personnalité?
Pascale Poret: Alors mon année en Angleterre, ça a vraiment été un tournant
décisif dans ma vie, c’est à partir de cette expérience en fait, que j’ai quitté le
monde de l’enfance. J’ai vécu cette année en Angleterre un peu comme une
rupture, c’était très douloureux. Et puis quelques années plus tard, j’ai réussi à
retirer le bon de cette expérience, et maintenant je me sens beaucoup plus forte,
avec cette nouvelle langue qui est l’anglais.
Journaliste: Alors aujourd’hui vous écrivez donc en français, et quels sont les
chanteurs français qui vous ont influencée?
Pascale Poret: Il y a Serges Gainsbourg, Paris Combo, Edith Piaf, Barbara ...
Après, c’est toujours une question assez difficile, parce que pour moi, l’inspiration
reste instinctive. Il faut laisser son coeur parler. Je ne cherche jamais à ressembler
à un autre artiste. Par contre, il m’arrive de faire des clins d’oeil, et par exemple
pour la chanson «Un Pour Deux», il y a un clin d’oeil que je n’ai jamais dit à
personne encore, c’est un grand secret! Mais je vais vous le dire: c’est que, quand
je chante «Un Pour Deux», c’est un clin d’oeil à «L’Eté indien» de Joe Dassin. En
fait j’avais commencé à écrire cette chanson en gardant exactement la même
mélodie que Joe Dassin, mais c’était complètement inconscient, je ne savais pas
que j’avais repris «L’Eté indien». Et donc à 18 ans, je voulais la faire écouter à ma
mère qui me dit: «Cela me rappelle quelque chose, je ne sais pas quoi». Et donc, au
bout de plusieurs jours j’ai trouvé d’où venait ce plagiat et puis j’ai modifié la
mélodie.
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Philippe D’Encausse utilise-t-il son expérience d'ancien sportif dans son travail actuel d'entraîneur?
1) Oui, il l'utilise pleinement.
2) Non, il ne l'utilise pas du tout.
3) Il n'utilise qu'une partie de son expérience
Renaud Lavillenie est le recordman du monde du saut à la perche
depuis son saut à 6,16 mètres. Son entraîneur Philippe D’Encausse a répondu
à nos questions. Si la passion du champion est indispensable, son succès doit
beaucoup à la qualité du dialogue avec son entraîneur.
L’Usine Nouvelle : On compare parfois le sport et l’entreprise. Pourtant, dans
le saut à la perche, des mois d’entraînement se concrétisent dans un saut qui
dure dix secondes. Comment gère-t-on ce moment ?
Philippe d’Encausse : Dix secondes c’est la vision du téléspectateur. Renaud
Lavillenie commence à s’échauffer à midi et il ne quitte la salle qu’à dix-neuf
heures.
L’Usine Nouvelle : Comme entraîneur, pensez-vous que vous contribuez
comme un manager à la réussite de Renaud Lavillenie ?
Philippe d’Encausse : J’espère que j’ai un rôle, sinon c’est que je ne servirais à
rien et je ferais autre chose ! Après, on est dans le dialogue, lui et moi. Quand il a
quitté son précédent entraîneur, c’est qu’il n’était plus satisfait. A l’époque je
dirigeais une structure nationale. Nous évoluions dans le même univers, on se
connaissait. Quand il m’a proposé le job, je n’ai pas hésité une seconde, car cela ne se
refuse pas.
L’Usine Nouvelle : En quoi consiste votre rôle ?
Philippe d’Encausse : Je travaille avec Renaud sur les contenus d’entraînement.
Je lui fais des propositions, on est vraiment dans le dialogue, la réflexion
commune. Une partie peut-être moins connue de mon travail consiste à construire
avec lui la saison, c’est-à-dire choisir les compétitions auxquelles il va participer
ou non. Il faut planifier l’année, les sorties, ce qui l’amène à participer à des petites
compétitions sans grands enjeux. C’est une sorte d’échauffement.
L’Usine Nouvelle : Vous êtes vous-même un ancien perchiste. Est-ce que cette
expérience vous sert comme entraîneur ?
Philippe d’Encausse : Non. Jamais. Pour moi, la première qualité d’un entraîneur,
c’est d’oublier qu’il a été un athlète. Le pire ce serait de faire du copier-coller,
préparer un athlète comme on l’a soi-même été.
L’Usine Nouvelle : Pourquoi ne pas s’appuyer sur l’expérience ?
Philippe d’Encausse : L’entraînement a évolué. Aujourd’hui, les entraînements
sont beaucoup plus orientés sur la qualité.
L’Usine Nouvelle : Revenons à un éventuel parallèle avec le management.
Comment gère-t-on dans une équipe un champion pareil ?
Philippe d’Encausse : Vous savez, avec Renaud, c’est assez facile. Il a un effet
positif sur le groupe que j’entraîne. Il les pousse vers le haut. Tous n’ont qu’une
envie : lui ressembler. Il sait qu’il motive les autres et donne parfois des conseils à
l’un ou à l’autre.
L’Usine Nouvelle : Titulaire du record du monde, Renaud Lavillenie n’a plus
rien à prouver. Comment allez-vous le remotiver maintenant ?
Philippe d’Encausse : Renaud est un passionné de son sport. C’est vraiment sa
passion. Après le record du monde, il pourrait être blasé, se dire qu’il a réussi.
Non, lui ce qu’il veut c’est reprendre l’entraînement, car il est plus motivé que
jamais.
L’Usine Nouvelle : Peut-on expliquer cette passion ? Comment ?
Philippe d’Encausse : La perche est un sport spectaculaire. Pour celui qui la
pratique, c’est très fun, un peu comme le surf ou la planche à voile. Après, il y a
une vraie prise de risque. A chaque essai, on sait qu’on peut se faire mal, très mal.
Plus on cherche les sommets, plus on prend des risques. Et puis il n’y pas de secret
Renaud est un énorme bosseur.
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D’après Romain Beaumard, quel est le but des chiens d’aller le plus vite possible?
1) d’avoir plus de temps de se reposer.
2) d’avoir plus de nourriture.
3) de faire plaisir au maître.
Journaliste: Entre 2005 et 2006, l‘explorateur Romain Beaumard a parcouru
8 000 km à travers la Sibérie, affrontant neige et vent avec son attelage de 10
chiens. Il évoque les conditions extrêmes de ces contrées pour lesquelles
l’adaptation reste le mot-clé. Les chiens ne souffrent pas du froid et peuvent
résister à de très basses températures. Par contre, ils sont très sensibles au vent.
Pouvez-vous nous expliquer pourquoi?
Romain Beaumard: Il s’agit d’un phénomène très simple et bien connu . Un corps
vivant perd un degré par mètre seconde de vent. Il est donc préférable d’être
exposé à une température de -50°C sans vent qu’à une température de -20°C avec
un vent de 40 m/s. Tous les animaux sauvages qui habitent dans le grand Nord
connaissent inconsciemment ce phénomène. Les loups par exemple s’arrêtent pour
se reposer dans des endroits parfaitement abrités du vent.
Journaliste: Comment s’est déroulé l’entraînement chez vous, au Québec, pendant
un an? Comment procédez-vous pour préparer vos chiens de traîneau à effectuer
des trajets de parfois plus de 100 km?
Romain Beaumard: C’est un entraînement progressif qui vise à gérer le plaisir
des chiens. Ils aiment en effet courir, il faut donc que cela reste un plaisir. Le but
est de ne jamais pousser les chiens au maximum de leurs capacités, ainsi les chiens
auront toujours la frustration de ne pas avoir atteint leurs limites. Ils vont ensuite
compenser cela en allant plus vite. Le but, c’est donc d’aller le plus vite possible
car plus on avance sur le parcours, plus ils ont le temps de se reposer.
Journaliste: Vous devez être en parfaite symbiose avec vos chiens que vous
connaissez depuis des années. Comment leur parlez-vous? Comment trouvez-vous
l’équilibre entre autorité et tendresse?
Romain Beaumard: C’est un équilibre assez naturel, dans la mesure où on parle
beaucoup à ses complices, à ses amis. Je leur remonte les bretelles quand il le faut
et les encourage quand ils en ont besoin. Ces chiens sont au-delà de la période de
dressage, il suffit d’élever un peu la voix de temps en temps et ils interprètent très
vite. Naturellement, ils comprennent quand je leur parle, ils connaissent une
quinzaine à une vingtaine de mots et comprennent d’après mon ton si je suis
heureux, en colère, impatient …
Journaliste: Quels animaux avez-vous rencontrés lors de vos périples et qui vous
ont marqués? Et quelles sont les réactions des chiens dans un milieu sauvage et
naturel, face aux loups notamment?
Romain Beaumard: Les animaux que l’on voit beaucoup, ce sont les loups car les
chiens les attirent. Ce sont en effet des animaux très territoriaux, qui ne supportent
pas la présence d’autres animaux, en particulier des chiens, sur leurs territoires. La
réaction des chiens est souvent assez prudente, ils craignent les loups qu’ils savent
plus forts qu’eux. J’ai pu voir de nombreux autres animaux comme des lynx, des
mouflons, des perdrix des neiges, des chevreuils de Sibérie …
Journaliste: Vous décidez aujourd’hui d’arrêter ce genre d’aventures pour votre
plaisir afin de vous consacrer à des projets d’éducation à l’environnement.
Pourquoi une telle démarche, de l’aventurier au pédagogue?
Romain Beaumard: Je vais continuer à faire beaucoup de choses avec mes chiens
mais de façon moins ambitieuse. J’ai effectivement moins de plaisir qu’autrefois
car j’ai pu voir combien ces territoires fragiles sont aujourd’hui abîmés. Je vais
utiliser ce que je sais faire: faire rêver, pour que la prise de conscience soit de plus
en plus grande et que les générations futures puissent profiter des mêmes choses
dont j’ai pu profiter moi-même.
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Sophie de Mullenheim apprécie …
1) des livres d’action.
2) des romans historiques.
3) des romans policiers.
Journaliste: Dans notre studio aujourd’hui Sophie de Mullenheim, écrivain qui écrit des livres pour les enfants. Elle vient de publier «FBI et les 9 vies du chat».
Comment avez-vous trouvé l’idée de ce livre?
Sophie de Mullenheim: J’avais depuis longtemps l’idée d’écrire un livre avec pour personnage principal, un enquêteur historique. Je trouvais amusante la possibilité de voyager dans le temps pour élucider des affaires. Puis mon éditeur m’a parlé des chats qui avaient neuf vies. J’ai donc mis ensemble ces deux éléments pour aboutir à ce premier roman.
Journaliste: Comment vous est venue l’idée d’un enquêteur historique qui voyage dans le temps?
Sophie de Mullenheim: J’ai toujours sur moi de petits carnets sur lesquels je griffonne des idées. Je ne me souviens plus quand l’histoire de l’enquêteur historique m’est venue. Peut-être un matin en me réveillant? Parfois les idées arrivent sans prévenir!
Journaliste: Quels sont les passages que vous avez préféré écrire?
Sophie de Mullenheim: De manière générale, je me suis beaucoup amusée à écrire ce livre. Je me régalais d’avance en imaginant la suite de certains passages.
Par exemple, j’ai su dès le début que Marilyn entrerait dans le VART comme s’il s’agissait d’une douche. J’avais la scène dans la tête presque dès les premières lignes. Le passage sur la Méduse m’a demandé une attention toute particulière.
Mon mari qui me relisait, aime énormément le bateau. Je voulais qu’il ait vraiment l’impression d’être à bord de ce navire.
Journaliste: Que retenez-vous de votre première expérience dans l’écriture pour adolescents? Est-ce différent des plus jeunes? Travaille t-on de la même manière?
Sophie de Mullenheim: Ce premier roman a été une expérience formidable et j’espère ne pas m’en tenir là. Écrire pour les adolescents change beaucoup de l’écriture pour les plus jeunes car … il y a beaucoup plus de texte! J’avais l’habitude d’inventer de petits contes pour enfants. Avec ce roman, il fallait écrire cent fois plus de mots! Le vocabulaire diffère aussi. Il est plus adulte, plus recherché. Quant à la façon de travailler, cela ne change pas. Tout dépend toujours de l’inspiration …
Journaliste: Appréciez-vous plus les romans policiers que les autres livres?
Sophie de Mullenheim: Curieusement, je lis peu de romans policiers. En revanche, lorsque j’étais adolescente, je les dévorais. J’ai voulu écrire un livre que j’aurais aimé plus jeune. Un livre où il y ait de l’action, du suspense et, surtout, pas de temps morts durant lesquels le lecteur risquerait de s’ennuyer.
Journaliste: Quels sont les aspects que vous préférez chez votre personnage?
Sophie de Mullenheim: J’aime le caractère un peu débrouillard de mon personnage. Il se retrouve parfois dans des situations drôles et ça me plaît. J’aime les personnes qui savent prendre des décisions rapidement.
Journaliste: D’autres histoires sont-elles prévues?
Sophie de Mullenheim: Je réfléchis actuellement à un autre roman … très différent de celui-ci et à la fois très proche aussi. L’histoire sera très éloignée de celle de FBI mais mon écriture restera la même et le rythme du livre aussi. Je souhaite garder certains ingrédients qui me paraissent nécessaires au bon fonctionnement d’un livre.
Journaliste: Que pensez-vous de la théorie des neuf vies du chat?
Sophie de Mullenheim: Depuis des générations, la croyance populaire prétend que les chats ont neuf vies. Pour ma part, je n’ai pas de chat et je n’ai jamais regardé de près leurs griffes.
Journaliste: Quelle est la part de vérité historique dans les évènements que vous avez décrits?
Sophie de Mullenheim: En dehors de la façon dont Perrault trouva le titre de son conte, tous les événements historiques que je raconte, sont vrais.
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Ludovic Tézier est né à …
1) Toulouse.
2) Marseille.
3) Paris.
Journaliste: Ludovic Tézier s’impose aujourd’hui non seulement comme un représentant brillant de la jeune génération du chant français, mais aussi comme un héritier de la grande tradition du baryton héroïque français. A l’issue des représentations à Toulouse de Don Carlo et de son formidable récital à Paris, Ludovic Tézier a accordé à Forum Opéra un entretien.
Comment avez-vous découvert la musique et le chant en particulier? Quand avezvous compris et décidé d’en faire votre métier?
Ludovic Tézier: A la maison, mes parents ont toujours écouté beaucoup de musique, tout genre confondu, opéra, musique classique, en permanence. En outre, nous écoutions beaucoup les émissions de Radio France qui étaient alors d’une qualité absolument exceptionnelle. Mes premiers souvenirs musicaux remontent à ma petite enfance, quand j’avais trois ou quatre ans. A cette époque, c’était le disque des opéras de Verdi.
Puis le second grand événement musical de ma vie s’est produit alors que j’avais 9 ans, lorsque j’avais reçu comme cadeau le double vinyle des ouvertures de Wagner. J’ai été immédiatement touché par cette musique que je qualifiais alors d’héroïque, d’autant plus que j’étais plongé dans la lecture des Chevaliers de la Table Ronde. Mais mon premier grand choc, cela a été pour mes 13 ans, quand j’ai reçu comme cadeau mon premier billet d’opéra pour entendre « Parcifal » à Marseille, ma ville natale.
Journaliste: Quelles études de musique avez-vous faites?
Ludovic Tézier: Je me suis inscrit auprès de celle qui a été mon premier et seul véritable professeur de chant, Claudine Duprat, sur le conseil de ma soeur aînée qui avait suivi ses cours de piano. Claudine Duprat m’a enseigné la technique du chant classique.
Journaliste: Et puis vous intégrez le Centre de Formation Lyrique … Expérience décisive?
Ludovic Tézier: C’est mon professeur qui m’a conseillé de préparer cette entrée. Elle m’a donné tout ce qu’elle pouvait, déjà des cours gratuits, car j’étais alors étudiant et je n’avais pas beaucoup d’argent. C’était tellement généreux de sa part! Mais aussi d’excellents et précieux conseils pour réussir par la suite.
C’est à ce moment-là que j’ai réellement commencé à travailler la partition, à apprendre l’italien, l’allemand. Et c’est là que j’ai réalisé que cette passion allait durer.
Journaliste: Quels sont les personnages qui vous ont le plus touché, que vous avez le plus aimé chanter?
Ludovic Tézier: J’ai aimé pratiquement tous les rôles que j’ai interprétés. Mais il y a deux rôles en particulier que j’aimerais chanter à nouveau: Don Giovanni et Hamlet. Le rôle de don Giovanni à tout point de vue est certainement le personnage qui m’a le plus fasciné, probablement parce qu’il m’a marqué à titre privé.
Journaliste: Quels sont vos meilleurs souvenirs à l’heure actuelle, une rencontre avec un artiste?
Ludovic Tézier: Ma rencontre avec Ricardo Muti pour Carmina Burana a été extraordinaire. Je ne savais même pas qu’un chef d’orchestre de son envergure pouvait exister. Il maîtrise absolument tout, c’est fantastique! J’ai hâte de travailler à nouveau sous sa direction: nous devons nous retrouver à Vienne en décembre pour les «Noces de Figaro».
Journaliste: Opéra et récital. Qu’est-ce qui vous attire dans l’un et dans l’autre?
Ludovic Tézier: Ce qui me séduit dans l’opéra, c’est la taille du rôle, la confrontation avec un orchestre puissant, les costumes, le théâtre. Le récital c’est tout le contraire. Ce qui est fascinant c’est la proximité que l’on a avec le public, même dans une grande salle. On est seul sur scène avec le piano. On incarne un personnage également, mais sans costume.
Ce sont deux plaisirs totalement différents auxquels je tiens énormément, et il est hors de question pour moi d’arrêter l’un pour me consacrer à l’autre.
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